Au moment où une crise économique protéiforme frappe brutalement des économies pour l’essentiel mondialisées, cela sous l’effet d’une dégradation sans pareille du climat des relations internationales, les tensions au sein des Entreprises pourraient d’évidence s’accentuer. Il faut dire que ces dernières se relevaient à peine des effets dépressifs de la Covid.
Ainsi, près de 40% des DRH en France considèrent une très possible dégradation des relations sociales du fait de l’inflation, de la crise de l’énergie et de la réforme des retraites, selon une enquête réalisée par l’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines (ANDRH) récemment publiée par Les Echos le 5 octobre 2022 sous la plume de Leïla de Comarmond. Cette enquête a été conduite auprès de 462 décideurs qui confirment ce sujet de tension particulier. 4 DRH sur 10 sont, en effet, particulièrement inquiets.
Les thématiques en débat au regard de la préoccupation soulevée sont certes spécifiques à l’économie française et nous ne les reprendrons pas ici en détail (Prime Macron, Index Sénior, rachat des RTT, simplification du système de formation professionnelle). Elles renvoient cependant – et sur d’autres sujets évoqués dans les résultats du sondage – à des questions quasi-transversales relatives aux négociations salariales en relation avec la question du maintien du pouvoir d’achat.
Il existe évidemment d’autres sujets de tensions que rappellent ces mêmes DRH : les difficultés de recrutement, la pénurie des talents, la fidélité des collaborateurs et la consolidation du collectif ou bien encore les chapitres portant sur les politiques de rémunération sont très importants.
Gageons que ces sujets ne sont pas très éloignés de ceux qui occupent l’esprit de nos DRH ; Très vraisemblablement du reste, les préoccupations des DRH des entreprises marocaines se rapprochent inéluctablement de leurs alter-ego de l’autre côté de la Méditerranée.
Nous ne manquerons pas d’essayer de le vérifier !
Panorama RH